Château de Brandon
Au cœur de la bourgogne
Pour visiter le Château de Brandon
Visites guidées
du 1er juillet au 31 août, tous les jours. Horaires: 13h30, 15h et 16h30.
Groupes sur rendez-vous
du 15 avril au 30 septembre
tous les jours.
Le Château de Brandon
Son Histoire
Situé sur la commune de Saint-Pierre-de-Varennes, en Saône-et-Loire, il occupe une position stratégique, au contact du Duché de Bourgogne et de ce qui fut, au Moyen Age, le royaume de France. Un camp romain avait été installé là, aux premiers siècles, pour contrôler la voie Agrippa, route très fréquentée, qui joignait la capitale de l’Empire au nord de la Gaule, en traversant Chalon-sur-Saône et Autun.
A l’extérieur de l’enceinte, les vestiges du colombier, symbole de haute et basse justice, rappellent que le châtelain avait le pouvoir de juger les gens de sa seigneurie. Le mur qui délimite la cour date du VIIe siècle ; depuis longtemps, la grande porte a perdu ses ponts-levis. Les Ducs de Bourgogne ont fait construire à cet emplacement, entre le XIe et le XVe siècle, une place forte, érigée par Philippe le Hardi en seigneurie héréditaire. Elle avait pour mission d’assurer la sécurité des gens du pays, à une époque où les guerres étaient fréquentes entre le roi de France et les puissants seigneurs ambitieux et turbulents.
A la mort du dernier duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, le duché de Bourgogne ayant réintégré le royaume de France, le château fort a perdu son utilité. Après un siècle et demi d’abandon,Brandon est transformé en résidence au XVIIe siècle, par son nouveau propriétaire qui, pour cela, va entreprendre d’importants travaux pour le rendre habitable. Ainsi, des ouvertures sont percées sur la façade austère. Le château est vendu en 1636 à un parlementaire Dijonnais qui s’intéresse plus au domaine qu’aux bâtiments. Il fait boucher toutes les fenêtres nouvellement créées. Progressivement, Brandon est transformé en ferme et sombre à nouveau dans l’oubli, pour n’en sortir qu’au début du XXe siècle, réhabilité par la famille de Masin, qui en fait tout d’abord une résidence secondaire, puis, à partir de 1936, sa résidence principale.